Urops s’engage dans la lutte contre la surconsommation et le mauvais usage des antibiotiques. Après une généralisation menée sur l’ensemble de la Métropole, Urops déploie Epid’Météo dans les départements d'Outre-mer pour vous informer sur l'antibiorésistance.
Vous avez la possibilité de vous inscrire gratuitement à notre bulletin hebdomadaire de la où des régions qui vous intéresse(nt) ce qui vous permettra de suivre l'évolution des affections respiratoires ou digestives qui, a priori, ne nécessitent pas la prise d'antibiotiques.
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FAUX. Cette semaine, la présence de pollens d’armoise est signalée dans plusieurs régions métropolitaines. Le cœur de l’été est aussi la période de pollinisation des ambroisies, une plante très invasive. Au-delà de la sonorité proche de leurs noms, la confusion entre ces deux plantes vient aussi du fait que l’espèce d’ambroisie la plus commune en France est dite "ambroisie à feuilles d’armoise" (A. artemisiifolia) alors qu’elle fait bien partie des ambroisies. Ces plantes sont donc bien de deux familles différentes. Armoise et ambroisie partagent toutefois un point commun : leur pouvoir allergisant !
Les armoises appartiennent au genre Artemisia et il en existe près de 500 espèces différentes. Beaucoup sont présentes en France, notamment l’Armoise commune ou herbe de la St Jean (Artemisia vulgaris), la Grande absinthe (A. absinthium) avec laquelle est réalisé le spiritueux du même nom ou encore l’Estragon (A. dracunculus) utilisé comme condiment.
Si on parle souvent des allergies à l’armoise, certaines espèces d’Artemisia sont, à l’opposé, étudiées pour leur effets thérapeutiques. Ainsi, l'artémisine est utilisée dans certains traitements du paludisme. Il s'agit alors de médicaments pharmaceutiques, à dosage contrôlé. De nombreux autres produits non pharmaceutiques à base d’Artemisia, tels que des infusions ou des produits d’herboristerie, sont également commercialisés. Et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelle, que faute de données scientifiques solides sur leurs possibles effets thérapeutiques et leur tolérance, ces produits non contrôlés sont déconseillée et peuvent même participer à accélérer l'apparition de résistance des parasites du paludisme.
L'inquiétude nous pousse parfois à demander au médecin de prescrire des antibiotiques à notre enfant. Quand ce n'est pas utile, en croyant bien faire, on lui rend un bien mauvais service. Les antibiotiques, ce n'est pas anecdotique.