Urops s’engage dans la lutte contre la surconsommation et le mauvais usage des antibiotiques. Après une généralisation menée sur l’ensemble de la Métropole, Urops déploie Epid’Météo dans les départements d'Outre-mer pour vous informer sur l'antibiorésistance.
Vous avez la possibilité de vous inscrire gratuitement à notre bulletin hebdomadaire de la où des régions qui vous intéresse(nt) ce qui vous permettra de suivre l'évolution des affections respiratoires ou digestives qui, a priori, ne nécessitent pas la prise d'antibiotiques.
Chaque mardi, grâce au bulletin de votre région, suivez l'évolution locale des affections respiratoires et digestives qui, a priori, ne nécessitent pas la prise d'antibiotiques.
VRAI. La meilleure façon de limiter l’antibiorésistance est de ne pas avoir à prendre d’antibiotiques. Et on le répète assez souvent : les antibiotiques sont inutiles contre les infections virales. On aurait donc tendance à se dire qu’infection virale et antibiorésistance n’ont aucun rapport.
La première chose à faire est donc de vérifier qu’on est à jour des vaccinations recommandées contre les infections respiratoires bactériennes (pneumocoque notamment pour les personnes de 65 ans et plus ou certaines personnes fragiles).
Mais se protéger des infections virales hivernales (grippe, VRS, covid-19 et autres virus respiratoires) permet aussi de limiter l’apparition de résistance aux antibiotiques. Et ce pour 2 raisons principales :
Dans les 2 cas, il y a consommation d’antibiotiques, ce qui peut participer à l’apparition d’une antibiorésistance.
Vous l’avez compris, fragiles ou non, il vaut toujours mieux éviter les infections virales de l’hiver, notamment en appliquant les gestes barrières. Et lorsqu’on est fragile, les vaccinations grippe et covid (et l’immunisation des nourrissons contre le VRS) sont les meilleures façons de se protéger de ces infections, de leurs complications pouvant nécessiter une antibiothérapie, et d’éviter ainsi de participer à l’apparition d’une antibiorésistance.Source : Open Rome
L'inquiétude nous pousse parfois à demander au médecin de prescrire des antibiotiques à notre enfant. Quand ce n'est pas utile, en croyant bien faire, on lui rend un bien mauvais service. Les antibiotiques, ce n'est pas anecdotique.